The Walking Dead, tome 25 : la guerre sans fin.

Pas besoin de vous rappeler ce qu’est The Walking Dead, vous en avez tous – au moins ! – entendu parler. Et dans le cas contraire, si vous êtes bon en anglais, vous pouvez vous faire une idée plus ou moins précise de ce dont parle l’œuvre. Si vous n’êtes dans aucun des cas de figure ci-dessus, arrêtez de sortir, de faire des choses de votre vie, et payez-vous une connexion internet.

Jusqu’où iras-tu pour survivre ?

Le premier chapitre est paru en octobre 2003, sous l’impulsion du scénariste Robert Kirkman, et dessiné initialement par Tony Moore, remplacé depuis par Charlie Adlard. Le comics suit les péripéties de Rick Grimes, un policier qui se réveille d’un coma dans un hôpital. Il s’aperçoit bien vite que le monde est parti en cacahuètes, foulé par des millions de pieds putréfiés. Les zombies sont dans la place, et arpentent toutes les contrés à la recherche de chair fraîche.

Au final, vu qu’il est plutôt balaise, Rick finit par retrouver sa famille, et avec un petit groupe d’aventuriers, bouge de place en place histoire de trouver un endroit paisible où vivre. Hélas, la vie est dure à Zombieland, et bon nombre de ses amis finissent par disparaître. Les havres de paix tombent, et sans cesse, de nouveaux périples apparaissent. Au fur et à mesure, on se rend compte que les morts-vivants ne servent que de toile de fond, voire tout simplement de déclencheur pour tout ce bordel. Le vrai danger vient en réalité des autres humains (comme dans le vrai monde, toi même tu le sais), ceux poussés par la peur, la colère, l’envie ou la folie meurtrière, qui s’évertuent à mettre des bâtons dans les roues du groupe de Rick. Certains sont devenus au moins autant emblématiques que les gentils, comme le Gouverneur, ou plus récemment Negan. D’une manière générale, TWD est un récit très réaliste dans la façon qu’il a de présenter les personnages: chacun ont leur personnalités propres, et c’est un peu un soap opera permanent. On en suit plusieurs en même temps, ne serait ce que quelques pages par ci par là. Un univers cohérent a été créé au sein même de l’Apocalypse.

On n’est jamais tranquille à Walking Dead Land !

Le tome 25 donc, No Turning Back (Sang pour Sang en français (…)), un épisode plutôt tranquille, bien plus basé sur l’aspect social de la communauté. Normal, car c’est enfin la paix ! L’histoire se passe après une ellipse temporelle de deux ans, tout se passe bien à Alexandria, la ville qu’ils ont sauvés de Negan, et qui est à présent leur paradis. Rick en est le maire, diminué physiquement mais plus leader que jamais. Le commerce est florissant entre les cités humaines restantes : celle des Sauveurs, le Royaume et la Colline. Une grande foire a même été organisée à Alexandria, pour montrer à tous qu’un nouveau monde paisible est possible. Malheureusement, les habitants ont affaire à un nouveau groupe d’ennemis, ayant adopté une manière tribale de vivre, et dont le moyen de survie est d’enfiler la peau des morts pour passer incognito. Glauque. À la fin du tome 24, parce qu’ils ont pénétrés sur leurs terres, ces « Chuchoteurs » ont capturé des membres de la communauté de Rick et ont planté leurs têtes sur des piques, à l’endroit où se trouve leur frontière. Parmi eux, des personnages qu’on avait appris à connaître tels Ezekiel ou Rosita, ainsi que des inconnus de tout âge. Tous avaient des gens qui les aimaient, famille ou amis, et c’est bien  connu: l’amour mène à la haine.

Ainsi, la population appelle à la guerre, à la vengeance, chose que Rick se refuse à faire, ayant trop souffert durant les batailles contre les Sauveurs, des années auparavant. Sa légitimité en tant que chef est donc remise en question, et il a fort à faire pour regagner le respect, quitte à renier les principes qu’il s’est forgé tout au long des années. Par ce qu’ils ont vécus avant, les personnages principaux sont un peu à part du reste de la population, ils savent ce qu’impliquent une guerre, car ils en ont soufferts directement. Rick et ses quelques anciens amis sont les seuls îlots de rationalités au milieu d’une foule qui a soif de vengeance. Ils vont donc à la fois devoir se creuser la tête pour calmer la populace (un plan qui consiste surtout à montrer que Rick est un mec ballsy), et chercher une solution habile pour se venger. Pour y voir clair, il demande conseil à la seul personne qui peut le comprendre : Negan, mais ceci est une autre histoire que vous devrez découvrir par vous même !

Un tome de transition donc, entre une guerre passée et une guerre à venir. D’un côté, il est plaisant de voir comment les personnages ont évolués après ces temps de paix bien mérités, et d’un autre, nous ne pouvons que frémir d’impatience devant les challenges qui les attendent. De nombreuses histoires personnelles sont traitées en parallèle, comme sait si bien le faire Kirkman, et chacun mène sa petite vie, qui aura une influence plus ou moins importante sur le reste de la communauté.

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